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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 03:21

Demain il sera trop tard

Demain l’été s’envolera

Et tourneront les feuilles mortes.

Mon aimé, tu repartiras

Après avoir franchi la porte.

Il me restera sur les lèvres

Notre baiser doux et amer,

Il me restera cette fièvre,

La détresse où je me perds.

Souvent j’aurais voulu te dire :

« Ecoute enfin battre mon cœur,

Regarde mes yeux mon sourire,

Avec toi tout n’est que bonheur. »

Trop tard ! Quand les dés sont jetés

Rien ne saurait les retenir !

On a beau gémir, supplier,

Peut-être vaut-il mieux dormir,

T’oublier en fermant les yeux,

Attendre que l’hiver s’achève,

Rire ou s’enfuir vers d’autres cieux,

Danser, rêver d’un nouveau rêve…

Jos

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 22:32

Je suis profondément surprise

De voir classer la gourmandise

Parmi les péchés capitaux.

En vérité rien n’est plus beau

Qu’un gourmand bien intentionné ! Ici je vais le démontrer :

De tartes « Tatin » à babas

Le plus souvent te nourriras.

Sucettes magnums ou bonbons

Te rendront jovial et bon.

Dans rivières de chocolat

Longuement tu t’engloutiras,

Puis de Chantilly à gogo

Garniras glaces et gâteaux,

Sans oublier crème vanille Dont se pâment les jeunes filles.

Choux à la crème au caramel

Pour grimper au septième ciel !

Pensons tous à la Dame Blanche

Qui vous fait prendre un peu de hanches

Mais en surfant sur vos gosiers

Vous fait frissonner jusqu’aux pieds !

Les flans, crèmes et macarons

Vous apporteront ce goût rond

Bien arrosé d’un doux Sauternes

Rendant vos jours beaucoup moins ternes.

Surtout penser à la réglisse

Accompagnée de pain d’épices,

Aux tartines de Nutella,

Aux amandes, au miel, au nougat !

Mais encore à ces douces choses

Qui vous font voir la vie en rose.

Honneur aux gourmands patentés,

Aux incorruptibles liés

A ces tendresses de la vie,

A ces jolis bonheurs choisis.

Regardez comme ils sont éteints

Tous ces gens qui ne goûtent rien,

Tremblants d’avoir du diabète

Ils s’obligent à la diète !

Je le clame une fois de plus Être gourmand n’est que Vertu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lu approuvé Et certifié par

Jos

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:11

Passé le temps des amours belles

Enfuies tel un vol d’hirondelles !

Sans savoir pourquoi ni comment

L’histoire finit drôlement…

Sans un regret ni une larme

Elle déposera les armes

Et fera un grand feu de bois

De tous ses plaisirs d’autrefois.

C’est ainsi qu’on tourne les pages

Des souvenirs et des images.

Au bout du compte on respire !

Finalement mieux vaut sourire

Même si on n’a rien compris

Aux silences et aux non dits…

 

21 mai 2011 001Jos

07.11.1301.09.2008 ce n'est qu'un aurevoir 063

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 13:49

Me prend la nostalgie quand arrive l’automne ;

Si ses couleurs de feu ne sont qu’enchantement

Il murmure à mon cœur ce chant que bien souvent

Tu fredonnais joyeux, et qui en moi résonne.

Il disait « Mon amour tu seras mon soleil !

Je tisserai pour toi les voiles d’un bateau.

Nous partirons en mer vers des lieux sans pareils,

Le vent caressera le satin de ta peau

Et nous naviguerons jusqu’à la fin du monde ! »

Moi, je te regardais dans l’éblouissement

Des merveilleux matins que le levant inonde

De ses roses et ors sous la douceur des vents.

Partir sans savoir où, plus loin que l’au-delà !

S’envoler sur la vague et puis ne voir que toi,

La beauté de ton corps, la force de tes bras

Lorsque tu m’étreignais et te fondais en moi.

Tu n’as pas attendu que s’éteignent mes jours

Pour t’envoler ailleurs vers la grande inconnue.

Ton temps s’est arrêté, me privant d’un amour

Pour lequel je vibrais mais aujourd’hui n’est plus…

Jos

 

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 16:22

 

Je me souviens de notre enfance,

Des étés bleus et lumineux,

Du bord de mer et des vacances,

Nous étions tellement joyeux !

 

Lorsque sur le sable doré

Nous bâtissions mille châteaux

Que la vague vite effaçait,

Nous les reconstruisions plus beaux !

 

Je me souviens des grandes fêtes,

Du manège, et sur ses chevaux

Nous tournions à perdre la tête,

Voulant monter toujours plus haut !

 

Si les flonflons de la fanfare

Nous invitaient au défilé,

Derrière des géants hilares

Nous courions à être essoufflés !

 

Je me souviens des jours heureux,

Nous pensions avoir tout gagné !

Nos vies s’écoulaient dans les jeux,

Le rire, les chants, la gaité.

 

C’était l’heure de notre enfance,

Ephémère et courte oh combien !

C’était le temps de l’insouciance,

On riait de tout et de rien !

 

Sous nos rides, nos cheveux blancs,

Et du fond de notre mémoire,

Nous évoquons ces doux instants

Jusqu’à réécrire l’histoire…

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 14:38

Je voudrais être un papillon,

Une colombe, une hirondelle.

J’aimerais être un avion,

Simplement pour avoir des ailes !

 

Car si d’ailes j’étais pourvue

Je serais sans cesse en voyage,

Toujours bien au-delà des nues,

Au-dessus des mers, des rivages.

 

Je frôlerais les goélands,

Ces grands oiseaux libres et sauvages

Et je me bercerais au vent

Fermant les yeux sur mes images.

 

Hélas au sol je suis clouée

Prisonnière des habitudes !

Mais rien n’empêche de rêver

Pour estomper sa solitude.

 

Nous avions vu tant de pays,

D’Andalousie à la Toscane,

Les merveilles de l’Italie

La splendeur de la vaste Espagne !

 

Nous avions vogué sur le Nil,

Adoré les senteurs d’Afrique !

Mais tu ne tenais qu’à un fil

Quand nous partîmes aux Amériques…

 

Le soleil caresse ma peau.

S’il me suffisait de rêver

Pour que mon horizon soit beau,

Que l’on soit toujours en été !

 

Mon Dieu ce serait trop facile !

Mais depuis que tu es parti,

Je suis cloisonnée dans ma ville.

Autour de moi les gens sourient.

 

Moi, je retiens souvent des larmes.

Nul ne peut voir mon désarroi,

Mon visage lisse est une arme.

Bien sûr je sais vivre sans toi,

Mais je fais semblant d’exister.

Je voudrais tant avoir des ailes

Pour parvenir là où tu es

Et qu’enfin ma vie soit plus belle !

 

Jos

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 00:35

C’est d’abord le silence, insidieux, lancinant

Et un vide abyssal, l’interminable errance !

Larmes incontrôlées, murs devenus trop blancs,

Une maison sans âme, un îlot de souffrance.

Des questions sans réponse, une peur dans le noir

En cette obscurité devenue odieuse.

La nuit comme un étau étouffe tout espoir,

Excluant de l’esprit la moindre pensée pieuse.

Une bouffée de haine et l’incompréhension

Germent tel un poison dans le cœur dévasté.

Les gestes hésitants, la fausse compassion,

Tous ces mots vains, si plats qu’il vous faut écouter !

Eux qui n’apportent rien hormis la lassitude,

L’envie de s’endormir sans souhaiter le réveil !

Alors, ne plus penser devient une habitude

Quand chaque jour qui passe est chaque jour pareil

Et que seul le sommeil est une délivrance.

De là où il s’est enfui on ne revient jamais.

Comment s’accoutumer à cette longue absence ?

Pourquoi attendre encor triste et désenchantée

Ce visage estompé, cette voix qui s’est tue ?

Un sourire oublié, son corps devenu cendre ?

Toi, debout sur le quai, tu es lasse, perdue.

Celui qui est parti nul ne peut te le rendre…

 

Jos

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:39

Un claquement de doigts, un soupir, un silence…

Il en fallait bien peu pour qu’enfin je sourie.

Mais il reste figé dans sa magnificence,

Ignorant tout du monde, et ses maux, et ses cris.

Cent fois je l’ai prié mettant genoux à terre,

Or il n’entend plus rien cloué dans ses mystères,

Bien au-dessus de nous, plus haut que cathédrales,

Il toise l’univers, et la foi ancestrale

A fait de lui un Dieu auquel je ne crois plus,

Dont le nom seulement fait que l’on s’entretue !

Et c’est toujours ainsi depuis des millénaires,

Les humains se défient pour un seul bout de terre,

Tortures et prisons un peu partout foisonnent,

Tandis que les canons de tous côtés résonnent !

Alors pourquoi prier et pourquoi espérer

Si du haut de sa croix ses yeux restent fermés ?

Il est « Amour » dit-on, j’aurais voulu le croire !

On nous a raconté de trop belles histoires !

Enfants l’on y croyait, adultes on y croit plus !

Et les rêve de paix je le crains sont foutus…

 

Jos

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 02:02

 

Lentement le soleil émerge de ses eaux,

Lueurs incandescentes éclatées sur les flots.

De flammes orangées soudain le ciel s’embrase ;

Une paix bienvenue me plonge dans l’extase !

 

Je n’entends plus la vague incessante frapper

Et refrapper encor sur les rochers dressés.

Les goélands, planant leur éternelle ronde,

E n un savant ballet, refont le tour du monde…

 

Le mirage est si bref, juste quelques instants ;

Un envol à saisir, esquisse du moment.

Être là quand il faut, s’enivrer de beauté,

S’abandonner sans peur devant l’immensité !

 

J’ai vu tant de pays, connu tant de rivages !

Du désert de Gobi jusqu’aux steppes sauvages,

Des cascades d’Ouzoud au cœur du Nevada,

L’opulente Tolède, les tours de Cordoba…

 

Tous ces lieux enchantés, ces œuvres ancestrales,

De somptueux châteaux, d’étranges cathédrales,

Ces oasis de rêve dans l’azur des lagons,

Quand le sable est si blanc, que les fleurs sentent bon !

 

Mes automnes arrivant m’offrent sérénité.

L’aurore irradiée me laisse émerveillée,

Par ce jour jaillissant en ses mille splendeurs,

Et la mer fauve et or sur la rive se meurt…

 

Jos

  

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 16:26

Au désert de mon cœur tu as semé des roses ;

Au désert de ma vie un jardin est fleuri,

Depuis s’en sont allés ces instants si moroses

Qui me laissaient souvent triste et démunie…

 

Exaltation, folie et liesse toujours !

Le temps importe peu si tu es près de moi,

Eclat lorsqu’il fait nuit, ombre quand naît le jour.

Je me prends à rêver, à m’enivrer de toi…

 

Le désert de mon cœur s’est habillé d’argent,

Tous ses scintillements m’ont fait un diadème.

Le désert de ma vie s’est gravé de printemps

Et je tremble d’émoi quand tu me dis « je t’aime »…

 

Au puits de notre lit l’eau est pure et limpide.

Les draps blancs et froissés, témoins de nos caresses,

Ondulant sous mes reins, loin des sables arides,

Bien mieux que tous les mots m’emportent dans l’ivresse !

 

Le bonheur naît ici embrasant l’horizon

De sa chaude lumière à la douceur intime.

Point n’est besoin de feu dans la vaste maison,

La tiédeur ta peau sur mon corps est sublime…

 

Plus de désert alors, le monde m’émerveille !

L’oasis de tes bras est mon nid de fraîcheur.

Sur mes lèvres tu bois à ma coupe vermeille,

Tandis que lentement je m’endors sur ton cœur…

 

Jos

 

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