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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 21:55

Petit exercice perso

Belle et indifférente, c’est ainsi qu’elle était et c’est aussi ainsi que je l’aimais. Que je l’aimais pourtant, pour toujours, pour longtemps. Pour longtemps je voulais dormir dans ses cheveux, ses cheveux souples et blond qui étaient merveilleux. Merveilleux son regard, son regard si profond, profond comme l’abîme où je m’engloutissais, perdu. Perdu sur mon chemin, chemin sans horizon, horizon trop lointain. Lointain inatteignable ! Inatteignables lieux où j’étais égaré, égaré en enfant, en enfant démuni et sans but, et sans rêve. Rêve inachevé, toujours interrompu. Interrompue ma joie et fini mon espoir, espoir évaporé dans les lueurs de l’aube, l’aube à peine naissante ou la brume s’envole. S’envole aussi mon cœur errant… errant de ci de là. Là où je ne suis plus. Je ne suis plus ici, ici je ne suis pas.

Jos

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 17:19

~~Atelier écrire un texte en y introduisant les mots :

1/ Fleur, bourrin, solution, mère, pied, ventriloque, basique, câlin, mimosa.

« La Mère d’Antoine ne trouvait aucune Solution pour dresser son Bourrin de fils. Il avait décidé une fois pour toutes qu’il serait Ventriloque ! Cette décision complètement loufoque la taraudait nuit et jour. Elle avait tout tenté, les Câlins, le Pied au cul, et pire encore, mais rien, rien ne le faisait changer d’avis. Alors désespérée, comme il était sentimental et très romantique, elle avait essayé de l’amadouer en tapissant sa chambre d’un Basique papier à Fleurs d’un Rose pâle puis disposé harmonieusement un magnifique bouquet de Mimosa. » Rien n’y fit ! Ventriloque il voulait être et ventriloque il fut !!!

2/Le réveil n’a pas sonné, il fallait le voir pour le croire, le tombeau d’Aménophis voguait sur le Nil, ça alors c’est insolite, les uns et les autres étaient ébahis, Ah quelle galère de monter sur cette montagne.

« Ah quelle galère de monter sur cette montagne ! Le réveil n’a pas sonné, alors pour une fois j’étais à la bourre. Nous avions convenue d’aller admirer le magnifique panorama qui s’étendait devant nous. Soudain les uns et les autres fumes ébahis, le tombeau d’Aménophis voguait sur le Nil, inimaginable mais VRAI… ça alors c’est plus qu'insolite, pensai-je !

Il fallait le voir pour le croire De l’inédit, de la folie, impensable mais vrai !!! Pour ma part, même après avoir fait trois le tour du monde je n’avais jamais rien vu de pareil ! Sans blaguer j’étais plus qu’impressionnée.

Autour de moi les uns et les autres étaient ébahis, il y avait vraiment de quoi se taper le cul par terre ! Le plus frustrant c’est que lorsque j’ai raconté cette aventure à mes amis aucun d’eux n’a voulu me croire non seulement ils se sont foutu de ma gueule mais encore ils ont déclaré à tout le monde que j’étais complètement à l’Ouest ! »

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 22:54

Les gens qui s’aiment se ressemblent,

Ils s’en vont la main dans la main

Et sont bien lorsqu’ils sont ensemble,

Même s’ils ne se disent rien.

Point n’est besoin de mots futiles.

Chaque seconde vaut un jour

Et tous les moments difficiles

Ils les partagent dans l’amour.

Les gens qui s’aiment se rapprochent,

Leurs doigts se mêlent tendrement

Et sur leurs cheveux blancs s’accrochent

Toutes les couleurs de l’instant.

Point n’est besoin d’autres visages,

Ils se regardent intensément.

Jamais ils ne tournent la page,

Commencent toujours leur roman.

Les gens qui s’aiment s’émerveillent

D’un soir mauve ou d’un coup de vent.

Chaque matin quand ils s’éveillent,

Ils pensent : « tiens, c’est le printemps ! »

Point n’est besoin de subterfuge,

Ils savent qu’ils n’ont plus vingt ans !

Ils ont dans l’âme ce refuge

Qui rajeunit les vieux amants…

Jos

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 21:55

Telle une perle écarlate et lumineuse elle était parfaitement arrondie sur un léger tissu de batiste immaculée. Marie ne l’avait pas vue tout de suite occupée qu’elle était à farfouiller dans le nécessaire à couture en merisier marqueté où les fils irisés s’entremêlaient et où des petites bobines en bois chevauchaient quelques dés d’argent. Dans un étui translucide il y avait une multitude de boutons. Au passage elle en remarqua quelques uns. Celui-ci, elle en en était certaine, appartenait au vieux cardigan bleu marine de François, cet autre avait passé une grande partie dans sa vie de bouton à croiser le très élégant veston du dimanche d’oncle Albert, quant à ce cabochon gris et scintillant il ornait autrefois, par ailleurs fort joliment, le corsage fleuri de Jeanne. Ici il y avait trois épingles à nourrice soigneusement agrafées sur une découpe de tissu à grands carreaux, vestige probable d’un antique et immense mouchoir hors d’usage depuis des lustres !

Marie éprouvait un étrange sentiment. La demeure était surchargée de mobilier, de tapisseries, de divers tableaux ou encore d’objets de toutes sortes, certains parfois hétéroclites, pourtant seul le nécessaire à couture avait retenu son attention bien que presque dissimulé derrière le vaste fauteuil framboise écrasée dans lequel grand-mère passait le plus clair de son temps. Elle pouvait rester penchée ainsi sur ses ouvrages de broderie durant de longues heures, se désintéressant plus ou moins ostensiblement des personnes qui de loin en loin venaient encore lui rendre visite.

Marie détestait la couture, pour elle remplacer un bouton ou refaire un ourlet relevait tout simplement de l’exploit !

Elle porta à son visage la pochette en batiste, ce fut une caresse fugace, légèrement odorante et infiniment agréable. Elle se sentit soudain emportée dans exquise rêverie.

Etrangement cette perle rubis la bouleversait. En brodant grand-mère avait dû se piquer puis avait imprimé sciemment sur le tissu cette toute petite tâche si joliment arrondie, juste une infime goutte de son sang.

Alors Marie tenta de découvrir le ou la responsable de l’incident. Tout au fond du tiroir il y avait deux petites boites, l’une assez banale en métal blanc un rien cabossé, tandis que l’autre gracieusement ciselée, sertie de pierres colorées et baroques, devait probablement être en vermeil. Tout naturellement elle ouvrit la seconde.

Elle ne contenait qu’une seule aiguille extrêmement fine, longue et dorée, peut-être en or… celle-ci était soigneusement allongée sur du velours cramoisi.

Instantanément, et une fois encore, Marie laissa foisonner son insatiable imagination. Pourquoi donc son aïeule avait-t-elle gardé cette pochette ? Et pour quels motifs avoir conservé comme un trésor la longue aiguille dorée dans ce précieux écrin ? Pour qui brodait-elle à ce moment précis ? Et à qui avait-elle songé lorsqu’elle s’était piquée ?

Ce que Marie supposa alors fut si charmant, si adorablement romantique, qu’elle décida de croquer puis de colorier quelques pétales bleu pastel autour de la jolie goutte de sang afin d’envoyer à grand-mère la plus affectueuse, la plus tendre et la plus complice de ses pensées.

Jos

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 21:42

Au collège

N’en déplaise à mes professeurs

Je déclame du fond du cœur,

J’emploie toute mon énergie,

Si ça ne leur plaît pas tant pis !

J’aime jongler avec les mots,

Surtout s’ils sont bien gras, bien gros.

Pour un oui ou non je dis merde

Consciente que ça les emmerde !

Impossible de stopper là,

J’adore parler de caca,

De trou de balle et de vieux cons,

De bordel à fesse ou roustons.

Je dispose d’un répertoire

Bien plus grand que le réfectoire.

Lorsque je me fais engueuler

Par les cornettes empesées

Je balance un beau bras d’honneur !

Elles fuient en hurlant : «Horreur !!! »

Pourtant je suis un peu poète,

Même si je rote et je pète

Au nez des putains de curés

Dont le but est de me mater.

Je suis de ceux qui se révoltent

Et lorsque mes mots virevoltent

A voir ces culs bénis pâlir

Franchement ça me fait jouir !

J’encule les mouches en plein vol.

Les enfoirés n’ont pas de bol,

C’est en quatre cuillères à pot

Que je balance mes gros mots.

Ils en prennent plein les gencives !

Quand je deviens plus incisive,

Devant leur mine effarouchée,

Fou c’que ça me fait marrer !

N’ai pas besoin de dictionnaire

Pour leur dévoiler mon derrière !

Je suis une encyclopédie,

Super bandant, je vous le dis !!!

Jos

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 00:08

Il en faudrait bien peu, ou peut-être beaucoup ?

Je ne sais pas encor,  ne devine pas tout

Car un vide abyssal  chaque jour m’engloutit.

Je ne vis plus le jour  et ne dors pas la nuit.

Envahie de douleur je me laisse couler

Et me noie dans la vie sans pouvoir résister

Aux vagues déchaînées de trop sombres pensées.

Le soleil s’est éteint, sur le sol desséché

Me traînant à genoux  j’invente une prière

En espérant  qu’enfin ce sera la dernière.

Mais la douleur revient cruelle, lancinante,

Le froid me crucifie, le temps d’hier me hante.

Comment anéantir la machine infernale

Qui m’attire aux fins fonds de ces mortels dédales

Dans  lesquels j’ai glissé sans  même le savoir,

Ils ne portent qu’un nom celui de désespoir…

Jos

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 23:49

Elle en avait bien plus qu’il n’en fallait, moi pas. Ce n’est pas que je la jalousais mais tout de même je trouvais cette situation particulièrement injuste et j’aurais bien voulu en avoir ne serait-ce qu’un tout petit peu !

Naturellement pour rien au monde je ne me serais abaissée à lui en parler, prenant ses airs supérieurs elle m’aurait ri au nez en s’exclamant, moqueuse :

 

-Ma pauvre fille débrouille-toi avec tes états d’âme, parfois dans la vie il faut savoir faire sans !

 

J’enrageais, finis par en perdre le sommeil et l’appétit. Pendant ce temps Mademoiselle se pavanait car elle en avait de plus en plus et faisait en sorte que tout le monde soit eu courant.

Nos amis étaient béats d’admiration, elle étalait son trésor, l’exposait, jouissant ainsi de cette insolente fortune tandis que je me morfondais de ne rien avoir, ou si peu !

 

Plusieurs mois passèrent durant lesquels je sombrai dans une sorte de dépression, l’envie me taraudait.

 

-Pourquoi elle et pas moi, me disais-je. Comme l’existence est injuste, mais qu’ai-je donc fait pour démériter ?

 

A bout de nerfs je finis par confier mon désespoir à mon vieil oncle Albert dont j’étais la petite chérie. Il éclata d’un grand rire en me soulevant de terre et me dit d’une voix très douce :

 

-Patience mon chaton, je suis sûr qu’avant peu tu en auras plus qu’elle. Tu ne perds rien pour attendre !

 

Et puis par un beau matin de mai l’incroyable se produisit. Peut-être était-ce arrivé un peu avant mais toute à mon découragement je ne l’avais pas remarqué.

 

Comme chaque jour je commençai ma toilette en me brossant soigneusement les dents. Machinalement je jetai un coup d’œil au ras inférieur du miroir et poussai un cri de stupéfaction et de joie !

A l’instant même je venais de découvrir que j’en avais, et pas qu’un peu ! J’en avais vraiment beaucoup et qui plus est magnifiques ! Ils avaient poussé sans prévenir, comme des champignons ! Plantés très hauts, bien ronds, jolis et roses comme deux pommes reinettes.

 

A la hâte j’enfilai à même la peau un pull plus que sculptant et fonçai dans la chambre de ma sœur aînée.

Elle dormait encore. Je la secouai comme un prunier. Effarée elle ouvrit des yeux aussi grands que des soucoupes volantes !

 

-T’es cinglée ou quoi… me dit-elle.

 

-Vise un peu, lui rétorquai-je follement excitée en soulevant mon tricot, j’en ai moi aussi et bien plus que toi ! Sans compter qu’ils sont autrement plus girons que les tiens !!!

 

-Pauvre conne ! Fut sa seule réponse.

 

Mais je m’en foutais royalement !

En vérité elle devint verte de jalousie et moi rouge de plaisir !

 

Moralité : Il ne faut jamais se lamenter de ne pas en avoir parce que finalement arrive toujours un jour où on en a!  

 

 

 

 

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 00:32

Je ne sais comment vous appeler, Monsieur ne vous conviendrait sans doute pas, quant à utiliser votre prénom, je n’ose…

 

Le jour de votre mort mon mari et moi revenions de Port Ste Marie. C’était le 29 novembre 1981, il faisait nuit, il pleuvait. Nous roulions en écoutant la radio quand soudain il y eut une interruption et nous entendîmes le speaker annoncer : « Georges Brassens vient de décéder des suites d’un cancer du rein, aujourd’hui 29 novembre 1981 à Saint Gély-du-Fesc. Il allait avoir 60 ans. »

 

Nous sommes descendus de la voiture et avons longuement pleuré sous la pluie.

Puis nous avons continué notre route vers Saint Gaudens sans pouvoir dire un mot. Nous étions abasourdis ! Nous vous savions malade mais pas au point de mourir si vite, de nous quitter déjà !

 

Rancunière, « La Camarde » ne vous a hélas pas fait de cadeau !

 

Si je vous écris aujourd’hui c’est pour vous dire que je vous ai entendu pour la première fois sur mon lit de clinique, j’avais 22 ans. A la suite d’un grave accident je suis restée immobilisée durant près d’une année, prisonnière d’un corset de plâtre. Un copain m’avait apporté un vinyle. En vous écoutant j’ai été absolument enthousiasmée ! Ce disque m’a accompagnée durant toute ma convalescence.

 

Plus tard je suis venue vous voir et écouter d’abord à la Halle aux grains de Toulouse, puis une autre fois à Tarbes, puis plus tard encore à Toulouse. Je vous ai aimé, je devrais dire adoré, dès le moment où je vous ai vu ! Pendant que mes copines étaient folles de Tyrone Power ou de Jean Marais, moi je suis tombée amoureuse de vous ! Et depuis cela n’a jamais cessé.

 

Je suis une personne âgée maintenant mais je pense souvent à vous et accompagné de vos amis Jacques Brel et Léo Ferré vous êtes sur un poster géant au-dessus de mon frigo. Auprès de mon téléphone je vous vois aussi dans un petit cadre argenté, vous y paraissez plus âgé et n’en êtes que plus beau !

Un jour d’été j’ai déposé une rose rouge sur votre tombe au cimetière du Py à Sète, appelé aussi le cimetière des pauvres.

Vos chansons, votre poésie ont bercé toute mon existence.

 

Alors si vous voulez, si vous pouvez, ce serait génial que vous quittiez pour quelques instants votre « Petit coin de paradis », sans oublier votre guitare, pour venir chanter rien que pour moi «Dans l’eau de la claire fontaine».

Peut-être retrouverions-nous nos 20 ans afin «D’effeuiller la marguerite » ou marcher un bout de chemin épaule contre épaule sous « Un petit coin de parapluie » pour faire ensuite une pause sur un « Banc public ».

Depuis bien longtemps j’ai passé l’âge de m’appeler « Fernande » et loin de moi toute pensée gaillarde ! Mais m’endormir une fois « Entre vos bras câlins » me comblerait d’aise, qu’il y ait du tonnerre ou non !

Je suppose qu’auprès de votre arbre vous êtes heureux, ici on est pas mal non plus. J’ai du bon pain dans ma huche, je ferai un grand feu de bois dans la cheminée. Et après, s’il vous reste un peu de temps, tous les amis, les vôtres, les miens, mes enfants aussi, viendraient à la maison et, avant que vous ne repartiez, nous chanterions tous ensemble «Les copains d’abord ».

 

Voilà, « Mon cher, mon tendre, mon merveilleux (et impossible) Amour » ce que je voulais vous écrire depuis longtemps. Brel m’a soufflé ces derniers mots, mais j’aurais pu aussi bien les inventer pour vous.

 

« Une petite fleur » (pas vache du tout)

 

 

 

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 16:52

Faut-il avoir souffert pour reconnaître le bonheur ? Oui, c’est évident ! Comment deviner que l’on est heureux si on n’a jamais été malheureux ? Les douleurs, les déchirures qui immanquablement sillonnent nos existences sont la pierre angulaire de notre vie. A nous de savoir retenir les leçons apprises (ou subies) pour faire en sorte qu’elles apportent une base solide et inaltérable à notre édifice.

 

Les mots semblent couler de source, ils arrivent sur les lèvres ou au bout de la plume avec une simplicité évidente mais qui forcément ne l’est pas toujours !

 

Parfois la réflexion s’impose sans difficulté, avec une parfaite évidence, parfois il faut la puiser au fin fond de soi sans que pour autant elle apparaisse, naît alors l’incertitude, ce désarroi troublant qui nous fait hésiter et surtout nous demander qui nous somme, qui sommes-nous vraiment ?

 

Dans ces moments de doutes on se perd bien souvent en supputations stériles. Il y a diverses solutions naturellement dont celles-ci : soit on jette l’éponge et on devient un « imbécile heureux » (tout le monde il est beau, tout les monde il est gentil !) Soit on creuse un peu plus, on recherche tous les pourquoi et les comment qui font ce que nous étions, ce que nous sommes devenus, ce que nous voudrions être, ou pas.

 

Certains jours rien ne semble pouvoir nous atteindre, ni l’adversité, ni l’humiliation, ni même le plaisir, et d’autres une sensibilité à fleur de peau se manifeste, alors nous réagissons au plus infime frémissement d’un semblant de joie, de peine, d’amertume.

 

Les larmes savent exprimer ces sentiments contraires. Pleurer de chagrin soulage, pleurer de joie fait un bien inouï. Il y a les pleureurs patentés qui laissent couler leurs larmes presque sur commande, on trouve aussi (heureusement) les pleureurs sincères, les vrais, ceux pour qui chaque larme est un mot, voire un geste, une expression, une délivrance ou encore un moment de grâce. Et puis il y a ceux qui ne peuvent plus pleurer, plus jamais ! Leur réserve de larmes s’est tarie.

 

Rire, sourire, chanter pouvoir se libérer sans retenue c’est exquis ! Il y en a heureusement beaucoup qui sont doués pour ça, certains ne se rendent peut-être pas compte de leur chance.

Par ailleurs il y a les autres, les prisonniers de leur silence, incapables d’exprimer leurs sentiments, de ressentir de temps en temps ces envolées qui les emporteraient dans un monde qu’ils ne connaitraient pas et dans lequel au bout du compte ils redoutent entrer.

 

Se complaire dans la tristesse, c’est mortifère, non ? En fait cela dépend pour qui.

Paradoxalement certains trouvent leur bonheur à être malheureux, sont-ils masochistes pour autant ?

 

JPEG-Image--11750796-.jpg

 

Complexité de la vie, des êtres, des circonstances. Fatalité sûrement pas. Peut-être faut-il seulement vouloir être heureux pour l’être… cesser de se poser encore et encore les questions auxquelles on ne trouvera vraisemblablement pas de réponse.

18.01.2014

 

 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:11

Passé le temps des amours belles

Enfuies tel un vol d’hirondelles !

Sans savoir pourquoi ni comment

L’histoire finit drôlement…

Sans un regret ni une larme

Elle déposera les armes

Et fera un grand feu de bois

De tous ses plaisirs d’autrefois.

C’est ainsi qu’on tourne les pages

Des souvenirs et des images.

Au bout du compte on respire !

Finalement mieux vaut sourire

Même si on n’a rien compris

Aux silences et aux non dits…

 

21 mai 2011 001Jos

07.11.1301.09.2008 ce n'est qu'un aurevoir 063

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